Quelle sensation étrange que de revenir sur un lieu déjà visité, de se risquer à confronter ses souvenirs tout en souhaitant secrètement retrouver l'émerveillement d'un premier regard.

Alors bien sûr, il n'est jamais tout à fait possible de reproduire exactement les conditions initiales... (oui, on se rassure comme on peut pour espérer un regard neuf ! )

Drôle d'intro donc pour évoquer un retour à Barcelone, après quelques années.

Comme beaucoup de villes de ce calibre, on y retrouve une dimension "mondiale" (cosmopolite, commerciale, touristique, gastronomique....) augmentée d'une âme locale que j'essaie toujours d'aller chercher pour vivre pleinement son expérience.

Et comme souvent dans ce cas, cette âme se dévoile après avoir photographié les "cartes postales", tous ces symboles que la ville véhicule mondialement (la Sagrada Famila par exemple, comme la Tour Eiffel à Paris, l'Empire State Building de New York, etc...). Autant de passages obligés, que je me précipite souvent de faire pour mieux les oublier.

Barcelone concentre beaucoup de qualités, qui correspondent bien à ce que j'affectionne en photographie : une variété de quartiers à identités fortes, une certaine audace architecturale, des grandes artères côtoyant des petites ruelles, une scène street art très active, ...

Une semaine ne suffit évidemment pas à épuiser ce que la capitale catalane a à proposer en termes de photo... je me suis surpris plusieurs fois à rêver, en me demandant au bout de combien de temps une lassitude s'installerait ? Clairement, cela se chiffrerait en mois, et probablement bien plus tant cette ville fourmille et s'envisage sous tellement d'angles...